5 janvier 2016
2
05
/01
/janvier
/2016
03:12
Les critiques littéraires ont des lettres, parfois, et du style mais ils manquent de nez et de palais. Ils devraient s’inspirer de leurs collègues œnologues et nous parler de livres longs en tête, capiteux peut-être, au phrasé rocailleux qui fleure la sueur et la garrigue ou, au contraire, aux tournures moelleuses et veloutées, voire sirupeuses (beurk !) qui gâtent les neurones. Ils pourraient distinguer les livres de garde à laisser vieillir en étagères de chêne et les ouvrages cartonnés et festifs à consommer vite.
(Et qu’ils taisent les livres sans corps – je veux dire sans voix.)