Partir inhésitant.
Cesser imminemment.
Profiter ensuite, incontinemment, d’un temps surpris par tant d’emballement.
Partir inhésitant.
Cesser imminemment.
Profiter ensuite, incontinemment, d’un temps surpris par tant d’emballement.
Va, cours, vole et vendange.
Il est une littérature en pente douce avec barrières de sécurité protégées et rafraîchissements sucrés gratuits.
À ton lecteur, toi qui prétends bousculer ses linéaires, tu dois le meilleur exactement. Et le meilleur − il ne saura l’ignorer, tu ne devras l’esquiver − n’est pas le moins abscons.
Alors choie tes adverbes et mignotte tes participes si le printemps te manque, mais ostracise sans faiblesse l’inimprévu et acère ta livrée.
CPlutot rever
sans flexe
circumêrrance
Tiens, c’est déjà maintenant, non ?
Comme tout tend à aller autrement ; comme tout change tout le temps !
Sauf à être détenu, peut-être et, dedans, pris dans le temps attendu de l’avant, pris dans le temps vacant des amants, pris dans des temps contenant tant et tant de lenteurs et d’absents.
Mais dehors, dedans les présents du moment, rien ne retient rien, rien ne s’appartient bien longtemps, rien pour obtenir des garants, rien d’antan pour entretenir les enfants et les grands.
Tiens, c’est encore maintenant !
C’est intenable tous ces vents !
Site périphérique : offre espace à mots du voyage et voleurs de poules.
Lentement bleue
Vaguement belle
Seulement femme
Tellement suave
Il avait fait du silence sa folie, de la lenteur sa colère.
Nous criions comme des singes ; nous parlons par signes ; nous communiquerons par sigles.
N’aurons plus de N mais des L ; seront toujours aussi les G.
Le frère était valétudinaire
La sœur était stéatopyge
La mère était parégorique
Le père n’était pas
La clé à mollette non plus
Le chien ne veut pas miauler
Le marteau ne veut pas scier
La pomme ne veut pas citronner
L’holothurie ne veut pas émigrer
Le carré ne veut pas extrapoler
Le bateau ne veut pas poivrer
Le droit de grève ne veut pas mastiquer
La tondeuse du voisin ne veut pas transcender
L’imparfait du subjonctif ne veut pas guillotiner
La mort dans l’âme ne veut pas raboter
La fonte des neiges ne veut pas négocier
Alors pourquoi veux-tu mon pain au chocolat ?
Il est des vies trop vites
Des vits laids qui lèsent
Le vide aux lèvres
Il est des pauvres avides
Et des lits sans repos
Des peaux dépolies
Possédées du dégoût
Un avocat marron dans le rayon produits frais, est-ce bien sérieux ?
Un pneu mal rechapé dans l’oreille d’un muet, est-ce bien sérieux ?
Un pan-bagnat boueux dans la boîte à gants du ministre, est-ce bien sérieux ?
Une vierge crapoteuse dans un bouillon gras et tiède, est-ce bien sérieux ?
Une fibrose clandestine dans le deuxième paragraphe de la troisième partie, est-ce bien sérieux ?
À quand un grenelle de l’écriture contemporaine ?
On pouvait prévoir, à la vue de son regard chassieux, un épiderme halitueux ; sans surprise non plus, sa fragile carcasse cachexique se prolongeait par deux membres étiques mouchetés de plaies sanieuses ; en revanche, ce tout suintant contrastait curieusement avec les singulières éminences papuleuses qui tapissaient ses mains émaciées.
Son cas intéressait tout autant les iatrologues que les lexicologues.
Sourdre. Minimalement. Intarissablement.
− Pourquoi écris-tu ?
− Et toi, pourquoi respires-tu ?
− Parce que je meurs si je ne respire pas.
− Eh bien moi aussi, figure-toi, je meurs si je ne respire pas.
Minimalement mais obstinément.
On peut mourir par erreur.
On prétend écailler par pudeur
alors que l’on déraille par miracle
sans même rebondir par comparaison.
On ne doit pas manger par procuration.
Il faut rectifier par ailleurs
et décongeler par exemple.
On croit élaguer par pitié
mais sait-on bigarrer par malheur ?
Il est bon de poivrer par dépit
de dégraisser par en-dessous
et d’endiguer par hasard.
On aime beurrer par filiation
mais on oublie de dévisser par amour.
Pourquoi tamiser par ici
et cicatriser par intérim ?
Comment vidanger par chance ?
On peut mal digérer par fax
sans se confesser par surprise
lors même que l’on épluche par vengeance.
je ne suis pas schizo ne suis pas catho pas véto ne suis pas mao ne suis pas très tôt ne suis pas mélo mais l’eau des mots l’écho des peaux mais l’eau des eaux dans mon cerveau suis pas un veau suis pas pavot patho sabot passe à niveau va au suivant suis pauvre en vent vivant d’avant suis pas si blanc suis pas si gens suis pas ciblé sans blé sans ville passible de pas si visible suis pas tenté pas tant pas si suis tout passé suis pas tout ça
Rond comme un plouf
Bête comme un pouet
J’écris ton prénom
Pire qu’un ding
Plus qu’un boum
À l’ombre d’un clic
À l’ère du prout
J’écris ton prénom
Au seuil du zip
Au creux d’un whooah
En proie au pssst
En manque de pschiiit
J’écris ton prénom
Sur fond de craaac
Sans goût de scratch
J’écris ton prénom, Paul
je passerais bien mais je ne puis du coq à l’âne je suis tenu de l’âne à l’âme à la continuité désir des hommes des ailes des îles si je pouvais du veau aux olives du val au dormeur de l’heure au quart d’heure car devrais-je dire alors de l’art à vive allure de vous à moi j’aime bien les listes devant derrière les files de mots j’aime bien les files les piles d’idées des tas de tonnes de trucs datés mais je me perds sans lien sans suite sans but sans prix de tout de rien qui me lira du tien du mien qui me suivra de toi à moi me suivras-tu
Faire de jolies phrases et réussir sa mayonnaise.
Le jeu du nous
le je sans joug
le sang des joues
le nœud des gens
Je vous prie, Monsieur, de bien vouloir recevoir mes salutations épicées, ma trottinette aux échalotes, mon ex beau-père toutes options, mon asymptote nécrologique, mes bacchanales mi-cuites, mon agrément encalminé, mon vice de forme bien fagoté, ma déception spongieuse, ainsi que mes récalcitrantes expectorations.