C’est difficile de choisir un livre et parfois on est déçu.
Les éditeurs devraient être obligés – comme les fabricants de fromage blanc – d’informer sur la composition des ouvrages en fournissant une analyse nutritionnelle.
On aurait par exemple (teneur pour 100 pages) :
– Sillitoe, La Solitude d’un coureur de fond, glucides : 1,8 (moins en fin de parcours) ; lipides : 0,5 (moins épais que l’IPhone 6, ne déforme pas les poches) ; protéines : 20 (traces possibles de bitume) ; recommandé pour les ados atteints d’un trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité.
– Levy, Elle et lui, glucides 30 (allergiques à l’Aspartame, la Saccharine, la Cyclamate, le Sucralose, s’abstenir) ; lipides : 10 (dont 15 d’acides saturés ; incompatible avec les régimes Low-Carb) ; protéines : 0,3 (effets secondaires possibles : rétention urinaire, nausée, insensibilité émotionnelle) ; peut se congeler, l’usage du micro-onde est sans effet constaté.
– Kant, Critique de la raison pure, glucides, 0,1 (vertu dormitive mais sans effet sur la surcharge pondérale) ; lipides : 89 (a manifestement été écrit assis, à lire assis donc) ; protéines : 0,01 (sans gluten, ni vitamine C, ni B1, ni B12, ni colorant, ni édulcorant) ; parfait pour les lecteurs végétariens (penser à prendre un complément, Nietzsche, par exemple).