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C'est Peu Dire

  • : Les Restes du Banquet
  • : LA PHRASE DU JOUR. Une "minime" quotidienne, modestement absurde, délibérément aléatoire, conceptuellement festive. Depuis octobre 2007
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Et Moi

  • AR.NO SI
  • Philosophe inquiet, poète infidèle, chercheur en écritures. 55° 27' E 20° 53' S

Un Reste À Retrouver

25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 02:37

Largue les amarres et explore ton jardin.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 02:41

Cela arrive-t-il que le géomètre s’oublie, que le charcutier s’enraye, que le dentiste s’insinue ?

Cela se peut-il que la droite rétorque, que le point riposte, que le cercle racole ?

Cela viendra-t-il que le chant des galets guérisse, que l’odeur du dimanche instruise, que le goût du dehors énerve ?

Et qui fera rougir l’océan ?

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 02:21

Perspicace et déchaîné, le poète a une mémoire d’avance.

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 02:06

Le corps est la mesure de l’humain.

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 13:58

À poncer la terre et limer l’homme, on finira bien par obtenir un monde poli.

Gardez-moi les copeaux.

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 19:11

Ils se bousculaient sans égards, dans ce lent charroi du temps, un ânon court sur pattes, se dépassaient parfois évitant de croiser les regards, un lézard désossé, une serpillère à poil ras et quelques autres animaux peu calibrés, ou se suivaient docilement par une mécanique approximative, une machine à moudre, une à perler, une à stranguler, s’arrêtaient, une à énucléer, curieux ou fatigués, dans un désordre savamment inorganisé, repartaient ignorant tout et de la destination et de l’origine, les panneaux, de toutes façons, usés de ces défilés incessants, étaient illisibles, certains, qui tâchaient de nicher sur place étaient vite délogés par le flux pressant et sans échappatoire. Tout coulait, tout suintait, tout allait.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 17:55

Fais-moi mâle.

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 13:33

Te revoilà, Nuit, toute de braises et de poèmes.

Je bois à ta santé.

Eh ! tu es là aussi mon ombre.

Alors nous serons trois à surprendre le matin.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 02:16

L’imaginaire n’est pas un autre monde, c’est une profondeur de champ.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 02:19

Professeur, ne lance pas tes théorèmes trop loin devant et préfère l’orée des voisinages aux prophéties fugueuses.

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 02:57

Aime-le pour ce qu’il peut, non pour ce qu’il veut.

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 02:19

Je l’invite, elle arrive, fougueuse et écumante, et tout de suite repart, souple et rêveuse, puis revient en ressac, joyeuse désordonnée, mais se retire encore, dans le remous des doutes, et encore ainsi, vient et s'en va, inlassablement, vague et toujours sur le balan.

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 09:03

Ne compasse pas tes inquiétudes, nourris-les de voyages étonnés.

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 02:23

− « … comme une farandole sans destin, ton sourire, comme l’ivresse du matin recommencée, ta caresse, comme un chant… »

− « Stop ! Tu me sors immédiatement de ton putain d’poème d’amour. J’y crève. »

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 02:22

Il était son rivage, sauvage à peine, son port où calmer ses désordres. Elle lui taisait ses horizons, ses tropiques, ses îles, ses secrets jamais cartographiés. Il rêvait ses ailleurs, les peuplait de folies, de jouissances, de haines, tout en démesure, dans l’infini de ses manques.

Elle déréglait ses fuites, sans sillage, guidée seulement par la clarté imprévisible de l’instant. Il archivait ses noces oublieuses et ses aubes sans midi.

Ils convoyaient, tantôt pris par des courants lointains, tantôt ballottés au creux de la même vague.

Ils consonnaient, dans une langue rare composée d’éclats de nuit et de silences accordés, de phrases sans ponctuation ou de claquements de glotte.

Ils convenaient, dans les plis de la discorde comme deux voisines doucement amarrées aux rudesses des envols.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 02:21

Tiens-toi à bonne distance du centre.

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 02:31

Une vache divine − ô source principielle, mère de toutes les mères ! − s’étant un peu trop penchée lors qu’elle observait, de là-haut tendrement pourtant, deux cabris trois biquettes jouer au plus malin, vers le bas sans détour en un lieu sans retour lourdement chut − ô royale matrice ! − et tout à plat se vautra.

Faute de moyens financiers, par défaut de motifs administratifs et en raison d’une provisoire incapacité technologique, elle se vit refuser le retour au pays. Elle obtint, ça ne mange pas de pain, le titre de docteur honoris causa.

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 02:42

Faire, très précisément, n’importe quoi.

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 02:45

Il est des vérités digestives, vérités de prêtres ou de comptables, qui se dégustent assis et repus. D’autres sont apéritives, plus jeunes et frugales, elles portent l’appel des départs.

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 02:10

L’incommensurable n’est pas toujours démesuré.

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 02:33

Les mots sont vivants et demandent du soin. Ce n’est pas le silence qu’ils craignent, c’est le bruit.

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 02:30

Sors et découvre-toi.

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 02:50

Écrire pour dire, pour montrer aussi, pour féconder même.

La création, c’est autre chose ; il fallait arriver le premier.

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 02:33

Occupe l’instant, ne l’assiège pas.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 02:29

Que l’on soit devant, que l’on soit derrière, l’amour toujours est une épuisante course-poursuite. Parfois, selon une chorégraphie bibliquement réglée, on demi-tourne et les places s’inversent ; parfois aussi, l’un seulement fait demi-tour, et c’est alors soit la dispersion, soit l’accident.

Pas de champagne à l’arrivée mais ça distrait les spectateurs.

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