Quand médire, c’est défaire.
Quand médire, c’est défaire.
Vous naquîtes, vous niquâtes, vous cannâtes.
[Librement inspiré d’une vraie fiction.]
Erreur à venir, point de vue musclé, aberration partagée, dogme abrutissant, imposture fourbe, illusion efficace sont les autres noms de la vérité.
Sur fond grave, la gaudriole jure un peu mais ressort bien.
S’il advenait que l’on se rencontre, oserais-je vous demander de ne pas me demander si « ça va ».
En effet, il me faut alors réfléchir longuement pour finalement toujours convenir qu’une synthèse présentable des hauts et des bas, des joies et des peines, des gains et des pertes, des œuvres et des croutes, des fortunes et des désastres, des ouvertures et des clôtures, des élans et des blocages, des extases et des calvaires, des amours et des haines, des sourires et des sanglots, des délices et des supplices, des fêtes et des tracas, des caresses et des sévices, des ébats et des tourments, des succès et des plantages est définitivement impossible.
Le monde des Anciens est tombé en ruine ; le nôtre tombera en panne.
La nature imite l’art et non l’inverse, disait Oscar Wilde.
Entendant, hier soir, des bambous géants donner une délicate cavatine, je pensais avoir vérifié le paradoxe, quand je vis sortir du bosquet deux adolescentes, vodka à la main et pétard à la bouche. À la deuxième écoute, j’identifiai plutôt un couinement. Ou un gloussement.
La pensée se creuse dans l’oubli du geste.
Le capitaine Haddock ruinait ses nuits à se demander s’il devait dormir barbe sur ou sous le drap. Eh bien moi, je me fais régulièrement surprendre par l’aube alors que j’hésite à mettre le point dans la parenthèse ou en dehors.
À l’heure où blanchit la compagne, il partira.
Les dieux ou la nature, dans leur sagesse comptable, ont su doser bien défauts et qualités de tout et tous.
Ainsi ont-ils fait le lion puissant mais paresseux, la noix de coco laiteuse mais difficile à peler, la passion solaire mais éphémère, le doigt parfait pour le nez mais trop gros pour les bigorneaux et le poète, poète mais nul en foot.
Et nous voilà donc tous, médiocrement imparfaits, également éloignés du poète puissant, laiteux, solaire et musculeux comme du nul en foot, paresseux, éphémère, difficile à peler et gros comme un bigorneau.
Envie ni n’oublie, rature et vis.
C’est l’cas d’un gars
et d’sa nana
et tra la la.
Il l’enlaça
et l’encensa
tout ça tout ça.
Il se casa
et l’isola
sa miss Lola.
Il se cala
et la lassa
sa Lolita.
Et ça cessa.
Alors voilà.
Elle le laça
il la laissa.
Elle le claqua
il encaissa.
Elle le saqua
Il se cassa.
Sais-tu pourquoi
cette histoire-là
se passe comme ça ?
La rime en –a.
(Ah ah ah ah !
Ça c’est tout moi…)
Et quand tombe la nuit, humbles se font les langues.
Être grand-père, c’est rectifier les erreurs du père ; être fils, c’est les anticiper.
Être père, c’est… Eh ! cherchez un peu ; vous ne voudriez pas non plus que je vous montre ce que c’est qu’être époux.
Les artificiers et les préfets préfèrent toujours, pour de sombres raisons, la nuit au jour. Le jour lui, n’est pas jaloux et tous les soirs, il fête la nuit en rouge et or et puis s’endort.
La taille de l’habit ne fait pas le moine, fanfaronnait Raspoutine.
Comme il y a une médecine d’urgence, il y a une écriture d’urgence, tout en abandon et en confiance – loin du Gaffiot, loin du Vidal.
Trois astuces presque gratuites pour maîtriser les quatre principes architectoniques qui accélèrent la compréhension des cinq règles d’or donnant accès aux deux voies royales de la sagesse ultime.
Une carte interactive en 3D est en cours de réalisation.
(François, le Dalaï et M6 vont nous détester).
Je préfère le menteur au sectaire, le Munster au Saint-nectaire, la montagne au bord de mer et Lou Reed à Jenifer.
(C’est moins qu’un zeste de métaphysique des mœurs mais plus qu’un reste de tripatouilleur d’éthique).
Plop
Glou glou glou
Hips
Waaaaouh
Burp
Tagada tchou-tchou [Sic]
Zzzz
Être ensemble sans l’être. L’iPhone serait-il en train de lever notre paradoxale insociable sociabilité ?
(Restera la question de la reproduction mais Apple et Samsung nous trouveront bien une e-solution.)
La fente verticale symboliserait les gratte-ciels new yorkais dans les tableaux de Fontana ! Fichtre. Diantre. Quel imaginaire !
La fente verticale me fait penser plutôt aux meurtrières des châteaux forts ou éventuellement au sourire de Mademoiselle X, allongée sur le côté.
L’intime n’est pas le dedans. Il est le pli, l’ami ou l’amant, le frisson, le murmure et le retrait, le poème échangé, l’ombre ou l’aveu. Pas le dedans.
Si Dieu existait et si j’étais Lui, J’en distribuerais des taloches. Et ce serait au lit sans dessert avec confiscation des chars et missiles.